Elles étaient sage-femme, certaines comptables, d’autres responsable des ressources humaines. Ils avaient une vie avant d’être réfugiés. Ils avaient une famille, un métier, des amis. Mais la guerre, les pressions politiques, la crise économique mondiale les ont poussés à tout abandonner et venir chercher un avenir meilleur en France. Ils, ce sont les résidents du centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Oasis, à Ris-Orangis (Essonne), géré par la Fondation de l’Armée du Salut. Un centre d’accueil pour demandeurs d’asile est un établissement spécialisé pour l’hébergement des demandeurs d’asile durant le temps d’examen de leur demande.
Congo-Brazzaville, Tchad, République démocratique du Congo, les hommes et les femmes accueillis viennent de pays différents. Mais une chose les unit : ils tiennent les rênes de la rédaction du magazine Oasis News.
La liberté « d’aimer » ; la liberté de « s’exprimer » ; la liberté « d’être libre »
Leurs histoires ont pour toile de fond un pays marqué par des privations de liberté. La liberté « d’aimer » ; la liberté de « s’exprimer » ; la liberté « d’être libre ». La liberté coule souvent dans l’encre de la plume de cette ancienne sage-femme venue du Tchad et résidente du Cada Oasis. Elle qui a quitté son pays pour échapper à un mariage forcé fait aujourd’hui partie du comité de rédaction du mensuel Oasis News, édité et publié par le […]