Depuis trois ans, elles se réunissent à Vaumarcus (NE). Reportage.
Sur une table ronde s’étalent un bâton de pèlerin, une louche pour réaliser des crêpes-parties, ou encore une croix en bois: autant de symboles choisis par les participants aux «New Monastic Roundtables», rendez-vous organisé à Vaumarcus (NE) en cette belle fin d’été, pour représenter le vécu de leur communauté. Car toutes et tous, Belges, Français, Hollandais, Suisses romands et alémaniques ou Britanniques vivent dans une forme de «nouveau monachisme». C’est-à-dire une communauté de foi chrétienne qui se trouve non au sein d’une institution dédiée, mais intégrée au quotidien, dans le voisinage. Le concept, qui connaît aujourd’hui un nouvel essor, a été initialement formulé par le pasteur luthérien Dietrich Bonhoeffer (1906-1945): «la restauration de l’Eglise ne viendra sûrement que d’un nouveau type de monachisme qui n’a rien à voir avec l’ancien».
En essor ou en errance
Avec la pandémie, le thème de la rencontre a été tout trouvé «la résilience». Toutes les histoires ne sont pas roses: Stefanie partage aussi l’histoire de sa petite communauté «Stadtkloster Thun» en déshérence profonde après avoir perdu son lieu d’ancrage, à Thoune (BE), et en recherche d’un nouveau lieu et d’un nouveau souffle. D’autres se questionnent. On croise ainsi un […]