J’avais une petite appétence pour ce qui se passait dans les quartiers difficiles. Cela fait trente ans que l’on parle de l’échec des banlieues, c’est l’un des enjeux majeurs de la société française, une de ses fragilités avec différents fantasmes à l’œuvre sur la délinquance et les questions d’identité. On parle d’un pays divisé, alors la plus belle avancée, c’est d’arriver à rattacher ces quartiers au droit commun.

J’ai une formation de géographe avec un master en développement territorial axé sur les politiques publiques : c’est une formation très générale destinée à former les ingénieurs territoriaux qui travaillent dans les bureaux d’étude, les chefs de projet dans les collectivités, les transports, le tourisme. J’ai ensuite fait un stage de fin d’études de 6 mois dans une agence d’urbanisme à Longwy, spécialisée dans l’habitat et les enjeux de logement puis suivi pendant 2 ans un projet de rénovation urbaine à Romans. Finalement, j’ai eu cette opportunité en région parisienne : je travaille pour un bailleur social dont je suis le chargé de mission politique de la ville et tranquillité résidentielle. […]