La probabilité est forte pour que la crise s’accentue cette année, particulièrement dans le domaine de l’énergie. Si c’est le cas, les consommateurs seront confrontés à une crise de pouvoir d’achat. Depuis quelques semaines, déjà, les observateurs économiques constatent que les volumes de vente diminuent et que les marques de distributeurs « premier prix » sont de plus en plus préférées aux autres. Cela aura certainement des impacts sur la production industrielle. Quel Évangile espérer dans ce contexte ?

La Banque de France pronostique 6 % de hausse des salaires sur l’année. Toutefois, cela devrait impliquer une augmentation des prix des services. Et ainsi de suite.

Pourtant, l’espérance surmonte le désespoir, même si elle n’arrive pas toujours à le supprimer. Dans l’adversité, elle inspire au sage et vaillant serviteur le courage de tenir : soutenir ce qui va bien, améliorer ce qui va mal, inventer lorsqu’il ne reste plus grand-chose… Trouver le bon équilibre entre la fluidité de l’Esprit qui nous anime et sa nécessaire incarnation institutionnelle dans la société.

Par Mino Randria pasteur à Toulouse et membre du comité de rédaction