Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé lundi 15 septembre sur X que les « avantages à vie » des anciens ministres seront supprimés à compter du 1er janvier 2026, concrétisant ainsi l’engagement qu’il avait exprimé ce week-end dans un entretien avec la presse régionale.
« C’est fait : les avantages « à vie » des anciens membres du gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026. S’il est normal que la République protège les personnes faisant l’objet de menaces, il n’est en revanche pas concevable qu’ils puissent bénéficier d’avantages à vie en raison d’un statut temporaire ». L’ancien ministre des Armées précise que « la protection policière ne sera accordée aux anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur que pour une durée limitée, et reconduite en fonction de la réalité du risque ».
Un effort à la tête de l’État
En affirmant sa volonté de mettre fin à ces privilèges, Sébastien Lecornu envoie un message clair. « On ne peut pas demander aux Français des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas. Beaucoup de choses ont déjà été réglées, notamment concernant les anciens présidents de la République. Nous allons supprimer les derniers avantages à vie qui sont encore accordés à certains anciens membres du Gouvernement », avait-il écrit dimanche sur ses réseaux sociaux, faisant suite à son entretien avec la presse.
Parmi les anciens Premiers ministres ayant eu les dépenses les plus élevées, on retrouve notamment Dominique de Villepin, dont les frais de personnel ont atteint près de 191 252 Euros en 2023, auxquels s’ajoutent 6 287 Euros pour les frais automobiles. Bernard Cazeneuve arrive juste derrière avec 201 387 Euros, tandis que Jean-Pierre Raffarin a coûté 167 467 Euros aux contribuables.

