Fini les câbles et chargeurs éparpillés n’importe où ! Le 7 juin, un accord a été trouvé entre les eurodéputés pour mettre en place, à partir de 2024, un chargeur universel. D’après 20 Minutes, différents appareils électroniques rechargeables par câbles (téléphones portables, tablettes, liseuses, casques, appareils photos numériques, etc) devront être dotés d’un port USB-C s’ils veulent pouvoir être vendus dans l’Union européenne (UE). Quant aux ordinateurs portables, ils devront également disposer d’un chargeur unique d’ici le printemps 2026.
“Les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de chargement différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, ils pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques de petite et moyenne taille”, précise le Parlement européen, cité par 20 Minutes. L’objectif de Bruxelles : harmoniser la vitesse de charge des appareils électroniques et éviter qu’elle soit bridée si l’on utilise un chargeur d’une marque différente. Afin de mieux informer les consommateurs, l’étiquetage sera amélioré.
“Il faut penser à l’environnement”
Alors que les consommateurs européens dépensent 2,4 milliards d’euros par an dans l’achat de chargeurs seuls, ces derniers pourraient ainsi économiser 250 millions d’euros annuellement, note la Commission européenne. Idem pour les chargeurs non utilisés, estimés à 11 000 tonnes par an, qui pourraient être réduits d’environ 1000 tonnes. Comme l’indique RTL, cette nouvelle règlementation ne devrait pas poser de problèmes pour celles et ceux qui utilisent déjà le standard USB-C, tels que les utilisateurs de smartphone Android.
En revanche, la marque Apple, clairement opposée au texte des eurodéputés, se retrouve embarrassée. En effet, le groupe californien revendique plus d’un milliard d’appareils dans le monde utilisant sa technologie de chargement Lightning. Selon lui, cette législation “étouffera l’innovation”. “Disons-le clairement : si Apple veut commercialiser ses produits (en Europe), il faudra respecter nos règles (…) Il faut penser à l’environnement”, a réagi le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton.