La dissolution du mouvement écologiste les Soulèvement de la Terre a été suspendue vendredi 11 août, en attendant une décision définitive. Le lendemain, dans la Manche, au moins six migrants sont décédés à la suite du naufrage de l’embarcation à bord de laquelle ils tentaient de gagner les rives de l’Angleterre. Au Niger, une tentative de médiation religieuse a eu lieu, alors que la guerre continue en Ukraine où de nouvelles frappes russes ont fait sept morts, dont deux enfants, et une dizaine de blessés à Kherson. L’Irlande du Nord, elle, a commémoré le 25e anniversaire de l’attentat d’Omagh.
Dissolution suspendue
Le Conseil d’État a rendu une première décision vendredi 11 août. Elle suspend la dissolution des Soulèvements de la Terre, en attendant une décision définitive sur le sujet dans les prochains mois, explique Le Parisien. “Victoire”, a réagi le mouvement écologiste selon lequel ce choix “confirme le caractère profondément inadapté, injustifiable et présomptueux de la procédure de dissolution à notre encontre”. Le ministère de l’Intérieur, lui, a “pris acte” de la suspension, avant de souligner qu’elle ne “préjuge pas de la décision que le Conseil d’État prendra au fond”.
Nouveau naufrage
Samedi 12 août, six exilés afghans sont morts dans le naufrage d’une embarcation transportant “probablement 65 à 66 personnes”, indique la préfecture maritime de la Manche et la mer du Nord (Premar). Celle-ci indique qu’une opération de secours a permis de sauver entre 58 et 59 personnes, mais six passagers sont morts et deux autres sont toujours portées disparues. Cette traversée s’inscrit dans un contexte de multiplication des départs illégaux depuis quelques jours, encouragés par des conditions météorologiques favorables, souligne franceinfo.
Médiation religieuse
Une délégation de chefs religieux nigérians s’est rendue à Niamey, au Niger, samedi pour y rencontrer des responsables de la junte militaire, rapporte 20 Minutes. Dirigée par le Sheikh Bala Lau, le chef d’Izala, un mouvement islamique d’inspiration salafiste, au Nigeria, la délégation avait obtenu l’assentiment du président du Nigeria Bola Tinubu, qui n’est autre que le président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). “Les religieux sont à Niamey pour expliquer aux dirigeants de la junte que le Nigeria ne combat pas le Niger et que les décisions prises au sujet du Niger ne sont pas celles du Nigeria, mais celles de la Cedeao en tant que bloc régional”, a précision une source proche de la délégation.
Frappes meurtrières
Dimanche 13 août, des frappes russes dans la région de Kherson, au sud de l’Ukraine, ont fait sept morts, dont un bébé de 23 jours et son frère de 12 ans. Treize autres personnes ont été blessées, ajoute TF1. L’attaque a été condamnée “avec la plus grande fermeté” par la France. Elle a déploré “le mépris complet de la Russie pour tous les principes du droit international humanitaire”.
Commémoration
L’Irlande du Nord a commémoré les 25 ans de l’attentat à la bombe d’Omagh, le plus meurtrier du conflit nord-irlandais. Familles des victimes, survivants et responsables politiques se sont réunis dimanche, dans un contexte de tensions sécuritaires et politiques dans la province britannique. Comme le rappelle BFMTV, le 15 août 1998, une voiture piégée, posée par des républicains dissidents, avait explosé dans le centre-ville de la ville. Vingt-neuf personnes étaient mortes, 20 autres blessées. L’attentat avait eu lieu quatre mois après la signature de l’accord du Vendredi Saint, censé mettre un terme à trois décennies de violences entre unionistes (majoritairement protestants) et républicains (principalement catholiques) en Irlande du Nord, un conflit qui a fait plus de 3 000 morts.