Pour actualiser une phrase célèbre : « des migrants, vous en aurez toujours avec vous ». La migration – comme on la nomme aujourd’hui – n’est pas près de se tarir. Tant que les bombes pleuvront, tant que les tyrans régneront, tant que les inégalités seront criantes, au sens propre, et feront pousser des cris de détresse, tant que l’injustice persistera, les humains se déplaceront pour aller ailleurs. Ce n’est donc pas près de s’arrêter, et cela d’autant plus que l’injustice, c’est le Nord qui l’a créée au Sud.
La question n’est donc pas là. La vraie question est comment allons-nous gérer la migration, en cessant d’être des apprentis sorciers submergés par ce qu’ils ont délibérément provoqué. Car actuellement, nous gérons la migration de façon de plus en plus dysfonctionnelle et absurde :
1. Nous avons besoin de bras (et de mains, et de pieds, et de tête). Bref, nous avons besoin de personnes tout entières pour faire tourner notre économie. Notre fameuse […]