Le travail est omniprésent dans notre quotidien. Il devient même notre sujet de conversation fétiche.

Lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois, on pose inévitablement cette question : « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? », sous-entendu : « quel est ton métier, ta profession ? » « à quoi t’identifies-tu (professionnellement) ? ». Question anodine a priori puisque la réponse est facile mais lorsque l’on est encore en recherche ou que l’on ne fait pas un « vrai » travail, c’est une tout autre affaire.

Quoi de pire pour celui qui est au chômage et qui essaye de se vendre au plus offrant ou pour la femme au foyer qui s’occupe de l’éducation des enfants et de l’entretien de la maison. La société s’accorde à dire que tous les deux ne travaillent pas « vraiment ». En effet, ils ne sont pas rémunérés et il est rare que, dans un cas comme dans l’autre, leurs efforts soient reconnus. Face à ce genre de question « bateau », la personne aura alors tendance à se sentir exclue et parfois honteuse avant même d’avoir pu démarrer la discussion.

On se définit par le travail, par notre métier. Il est vrai qu’il occupe la majeure partie de notre temps. Si on enlève les tâches obligatoires telles que, aller faire les courses, s’occuper du linge, aller à la banque, faire le ménage, il reste peu de temps pour des loisirs. Néanmoins, je trouve que résumer la personnalité au métier est très réducteur. Toutes ces tâches même si elles sont nécessaires, constituent elles-aussi du travail. Elles demandent tout autant d’effort et d’énergie et permettent elles-aussi d’obtenir un résultat. La seule différence est le type de rémunération.

Même les loisirs peuvent être vus comme du travail. Par exemple, si une personne souhaite […]