Les Hôpitaux universitaires de Genève ont révélé le 16 octobre avoir réalisé une transplantation cardiaque partielle sur un enfant de douze ans, une première en Europe. Parallèlement, le gouvernement japonais s’en est pris à l’entreprise américaine d’intelligence artificielle OpenAI, à qui il demande expressément de ne pas piller les « trésors irremplaçables » que constituent ses animés et ses mangas. Le 18 octobre marque les 340 ans de la révocation de l’édit de Nantes, que l’Église protestante unie de Fontainebleau entend bien commémorer sur les thèmes de la fraternité et du respect.

Première transplantation cardiaque partielle en Europe

Au cours du mois de septembre, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), en Suisse, ont réalisé la première transplantation cardiaque partielle en Europe sur un enfant de douze ans. Ils l’ont ainsi annoncé le 16 octobre 2025 alors que l’opération semble avoir été un succès, le jeune patient se portant bien et poursuivant « sa convalescence sous surveillance médicale ». Cette procédure est susceptible de lui fournir « une solution à vie », car « contrairement aux prothèses de valves utilisées d’ordinaire, les valves transplantées vont grandir avec l’enfant, évitant les opérations répétées ».

Le Japon à l’assaut d’OpenAI

Le gouvernement japonais a accusé OpenAI, l’entreprise américaine d’intelligence artificielle à qui l’on doit notamment ChatGPT, de violation de droits d’auteur, rapporte BFM TV. Le Japon a ainsi adressé une demande officielle à la start-up, notamment en raison du générateur d’images inclus dans le chatbot d’OpenAI depuis le mois de mars dernier grâce auquel les utilisateurs ont pu créer des visuels au style proche de ce que l’on peut retrouver dans les mangas et l’animation nippone, en particulier dans les réalisations du Studio Ghibli. Le gouvernement entend ainsi protéger « le manga et l’animé [qui] sont des trésors irremplaçables dont le Japon est fier devant le monde entier ».

Les 350 ans de la révocation de l’édit de Nantes

En 1685, Louis XIV révoquait l’Édit de Nantes (1598) par la signature de l’édit de Fontainebleau, lançant une période de « persécutions, d’exils », comme l’indique l’édition parisienne de Paroles protestantes. Pour ne pas oublier, l’Église protestante unie de Fontainebleau propose « rencontres, conférences et prières pour promouvoir fraternité, liberté de conscience et engagement œcuménique », samedi 18 octobre. C’est dans la salle des colonnes du château de Fontainebleau que se tiendront ces commémorations, au nombre de places limité.