Mes propres questionnements ne contribueront certes pas à une quelconque avancée éthique, ils sont certainement ceux de beaucoup de personnes, notamment en milieu hospitalier.
La peur de souffrir
Toutefois je les partage humblement, comme pistes de débat non pas tranché, mais interpellation entre foi, souffrance, dignité humaine, valeur de la vie « à tout prix ».
Deux situations, différentes, interpellent ma réflexion au moment même où le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé ce jeudi 11 mars au Sénat le « lancement à compter du mois d’avril d’un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie ».
La première situation est celle de patients, en fin de vie, une vie qui se prolonge parfois trop pour eux. Ils font référence à l’amour que l’on porte aux animaux qui fait que lorsqu’ils souffrent trop, on les euthanasie. Ils ne comprennent pourquoi la France refuse cette possibilité…
Une amie présidente de Conseil presbytéral, médecin, avait évoqué avec moi sa thèse de médecine qui portait sur le fait que les demandes d’euthanasie baissaient drastiquement dès lors que l’on prenait en charge la douleur.
Je ne suis pas médecin mais crois volontiers que ce point de vue est perspicace ; les patients que je rencontre souffrant d’une lourde pathologie me parlent de la crainte de souffrir physiquement.
Mais un point m’interpelle, celui de la dégradation de la santé, comme la […]