Éric Zemmour candidat dans le Var, le journaliste Taha Bouhafs accusé de violences sexuelles, ancien et futur Premier ministre, La France insoumise plaide pour un SMIC à 1500 euros : voici ce qui a marqué l’actualité politique de la semaine dernière.
Législatives : Zemmour candidat dans le Var
Il avait hésité, il sera candidat. Éric Zemmour a annoncé, le 12 mai, sa candidature aux élections législatives dans le Var, rapporte La Dépêche du Midi, qui cite Var Matin. Le patron du parti Reconquête sera ainsi candidat dans la 4e circonscription du Var, où il avait récolté environ 15% des voix à la présidentielle, dépassant son score national (7,07% des voix). “Reconquête est de retour partout en France. Je mènerai notre beau et grand combat aux côtés de nos 550 candidats. Je me présente dans la 4ème circonscription du Var”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Législatives : Taha Bouhafs accusé de violences sexuelles
D’après BFMTV, La France insoumise a reçu un signalement s’agissant de l’ancien journaliste militant Taha Bouhafs, un temps candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) dans le Rhône, à Vénissieux. Trois personnes l’accusent de harcèlement et de violences sexuelles. LFI a ainsi son comité contre les violences sexistes et sexuelles. Le 10 mai, il avait annoncé dans un communiqué mettre sa candidature aux législatives en retrait. “Tous les jours, une nouvelle calomnie, une nouvelle insulte, une nouvelle menace de mort, une nouvelle accusation”, disait-il dans son communiqué. “J’étais déjà à bout, le signalement a été la dernière goutte qui m’a conduit à me retirer. Cela fait partie des calomnies évoquées dans mon communiqué”, indique Taha Bouhafs à Mediapart.
Gouvernement : Jean Castex s’apprête à quitter Matignon
Après presque deux ans passés à Matignon, Jean Castex, futur ex-Premier ministre, va remettre sa démission au Président, indique Le Parisien. “On est à la fin d’un cycle, personne n’est propriétaire de sa charge. J’espère seulement que je suis meilleur en sortant qu’en arrivant”, confie-t-il au quotidien, alors que la nomination d’un Premier ministre, puis celle du gouvernement, sont attendues à partir de lundi, trois semaines après la réélection d’Emmanuel Macron.
La déclaration choc d’Édith Cresson
Les rumeurs vont bon train à ce propos. Et si tel était le cas, si une femme était nommée Première ministre, Édith Cresson lui souhaite “beaucoup de courage”. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, la socialiste, seule à avoir occupé ce poste jusqu’à présent (sous Mitterrand), dénonce le “machisme de la classe politique” française. “Ce sont les mêmes attaques qu’aujourd’hui. On me prêtait des propos que je n’avais jamais tenus, on me lançait des critiques permanentes, on faisait des commentaires sur ma tenue vestimentaire”, raconte-t-elle.
Jean-Luc Mélenchon plaide pour un SMIC à 1500 euros nets
Dimanche, le chef de file des insoumis a annoncé qu’il souhaitait faire passer le SMIC à 1500 euros nets en cas de succès de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) lors des prochaines élections législatives (12 et 19 juin), rapporte L’Obs. Depuis le 1er mai, le SMIC mensuel est à 1 645,58 euros bruts, soit 1 302,64 euros nets. Le programme de La France insoumise prévoyait pourtant un SMIC à 1400 euros nets. Mais, sur France 3, Jean-Luc Mélenchon a précisé que cette proposition serait caduque en raison de l’inflation. “Je vous annonce donc aujourd’hui que la progression de 15 % sera observée par rapport au niveau des prix”, a-t-il expliqué. Le SMIC passera-t-il alors à 1 500 euros ? “Bah oui, par la force des choses, nous, on est là pour faire avancer la vie des gens, pas pour la bloquer” a-t-il justifié.