Au départ, Tahïko aurait dû être un chien sans poil. «J’avais pensé à une race atypique, comme un chien nu du Pérou», raconte Monika Bovier, diacre suffragante de l’Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV) et maîtresse de ce tout jeune berger australien. «Mon idée était de casser les préjugés, tout comme ces étiquettes pas forcément positives que l’on pose trop facilement sur les personnes en situation de précarité ou marginalisées», explique celle qui s’est longtemps projetée aumônière de rue. «Je souhaitais inviter à regarder au-delà des apparences.»
La portée espérée n’ayant pas eu lieu, Monika Bovier s’est redirigée vers cette race connue pour son caractère affectueux et ses capacités d’adaptation. L’intention était en effet claire dès le départ: la jeune diacre rejoignait à l’automne dernier le projet de nouvelle Maison des solidarités de l’EERV dans le quartier de Sévelin, à Lausanne, et elle […]