Pouvoir d’achat des ménages, baisse des charges patronales, bien-être animal : passage en revue de ce qui a changé pour les Français depuis le 1er octobre. 

Augmentation du plafond des titres-restaurants

Elle avait été annoncée par l’exécutif fin juillet. La hausse du plafond journalier des titres-restaurants est effective depuis le 1er octobre. Et ce plafond passe de 19 à 25 euros, précise Le Parisien. En 2020, après le premier confinement, il avait été doublé, atteignant 38 euros. Ses conditions avaient également été assouplies : on pouvait les utiliser les week-ends et les jours fériés. Mais le 1er juillet dernier, le plafond d’utilisation quotidien est repassé à 19 euros et il n’était plus possible d’utiliser les titres-restaurants les week-ends et jours fériés. De plus, indique BFMTV, les titres-restaurants peuvent désormais être utilisés pour payer l’intégralité des courses alimentaires et cela prend en compte des produits non directement consommables.

La téléconsultation médicale n’est plus remboursée à 100 % 

La mesure, exceptionnelle, avait été prise au cours de la pandémie de Covid-19. Ce samedi 1er octobre, le remboursement à 100% des téléconsultations médicales par la Sécurité sociale a pris fin. En revanche, elles le seront toujours à hauteur du remboursement prévu pour une consultation physique classique, autrement dit 70 %. Les 30 % restants (et les éventuels dépassements d’honoraires) seront à votre charge, ou celle de votre mutuelle. 

Baisse des charges patronales pour les heures supplémentaires

La mesure concerne les sociétés qui emploient entre 20 et 249 salariés, précise France Info. Depuis samedi 1er octobre, les heures supplémentaires ouvrent des droits à une déduction forfaitaire des cotisations patronales. Laquelle s’élève à 1,50 euro par heure supplémentaire pour les employeurs. 

Hausse du taux d’usure 

L’objectif de cette disposition : favoriser l’accès au crédit immobilier. Ainsi, la Banque de France a relevé le taux d’usure. Celui-ci représente le taux maximal auquel les banques sont autorisées à prêter. Concernant les prêts de vingt ans ou plus, le taux d’usure passe de 2,57% à 3,05%. 

Un “certificat d’engagement” pour l’adoption d’un animal

Désormais, les personnes qui souhaitent adopter un animal sont obligées, depuis le 1er octobre, de signer un certificat “d’engagement et de connaissance”. Un document obligatoire dans les animaleries, les élevages. Cela concerne par ailleurs les adoptions entre particuliers. L’objectif : lutter contre les abandons et la maltraitance animale.