Mardi 13 mai à Genève, un diamant bleu de 10,03 carats a été vendu au prix de 21,5 millions de dollars. La vente aux enchères réalisée par la maison Sotheby’s a été remportée par une collectionneuse privée américaine. Pendant ce temps, en France, le concept “Maman va danser” commence à séduire de plus en plus de boîtes de nuit qui attirent les mères de familles venues faire la fête de 20 h à 23 h. Enfin, le 16 mai fait référence à la fin de la Guerre des Cévennes (1702-1704).

Le “Bleu Méditerranée”, un diamant au prix fou

Le « Bleu Méditerranée » » », un diamant bleu de 10,03 carats découvert dans la mine de Cullinan en Afrique du Sud a été vendu le 13 mai dernier à l’occasion d’une vente aux enchères menée par la maison Sotheby’s, rapporte 20 Minutes. Avec un prix de départ estimé à 20 millions de dollars, il a finalement été acheté pour 21,5 millions de dollars (soit 19,1 millions d’euros). Selon la source, le fameux diamant a été vendu en seulement quelques minutes. En effet, deux acheteurs potentiels se sont affrontés sur les prix avant qu’une collectionneuse privée américaine n’emporte la mise.

Les Mamans aussi ont le droit de danser

Après Lyon et Chambéry, le phénomène européen “Maman va danser” séduit désormais les boîtes de nuit normandes. À Caen, au Havre ou encore à Lisieux, les mamans sont désormais les reines de leur propre soirée. “Elles vont pouvoir danser sans jugement, s’habiller sans jugement. Ça va être le feu ! », confie la gérante du MilléniuM de Lisieux à ICI Normandie. Importé d’Allemagne, le concept “Maman va danser” a déjà séduit plusieurs pays d’Europe et débarque petit à petit en France. L’idée est simple : permettre aux mères de familles de profiter d’une soirée 100 % féminine et sans les contraintes familiales de 20 heures à 23 heures.

La fin de la Guerre des Cévennes

La guerre des Cévennes ou guerre des Camisards tire son origine de la répression envers les protestants de France suite à la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685. La guerre à proprement parler a débuté en 1702 suite à l’assassinat de l’abbé du Chayla au Pont-de-Montvert par un groupe d’une soixantaine d’hommes armés mené par le combattant protestant Abraham Mazel. L’abbé du Chayla était missionné par le royaume de France pour convertir les protestants cévenols au catholicisme et avait notamment enfermé et torturé plusieurs dizaines de protestants. Après ce premier acte, des groupes de protestants vont mener de nouvelles vengeances contre l’église catholique jusqu’à ce que les troupes royales soient commanditées pour stopper les émeutes. Les Camisards font subir quelques défaites aux troupes royales, souligne le Musée protestant, avant de signer une amnistie le 16 mai 1704. Ce jour-là, Jean Cavalier, chef des Camisards, accepte de négocier avec le maréchal de Villars l’autorisation de quitter la France et la libération des prisonniers protestants. La trêve est alors conclue et le 27 mai, Cavalier et une centaine d’hommes quittent la France sans pour autant que la liberté de leur culte ne leur soit garantie par le roi. Au total, 25 000 soldats et deux maréchaux de France ont été mobilisés par le roi, contre 7 500 à 10 000 camisards dont 3 à 4 000 morts côté protestants.