C’est un espoir ranimé tous les deux ans, mais toujours soufflé. La trêve olympique, dont il est question à chaque olympiade, comme l’espérance de l’arrêt des conflits dans le monde pendant les JO, n’a jamais vraiment été mise en pratique.
C’est pourtant cet appel qu’a relayé Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris au cours de la messe pour la paix célébrée dans l’église parisienne de la Madeleine, après des travaux de trois ans estimés à 10 millions d’euros.
En présence du président du comité olympique international (CIO) Thomas Bach, de la maire de Paris Anne Hidalgo ainsi que de nombreux membres du gouvernement dont la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra et la ministre de la Culture Rachida Dati, le prélat a rappelé l’origine millénaire de la trêve olympique.
En effet, dans le monde grec antique, une liberté de circulation était offerte aux athlètes entre les différentes provinces. Mais c’est la volonté de Pierre de Coubertin de dépasser les conflits entre les peuples par une […]