Quels buts poursuit ce groupe ?
Le théâtre rentre dans un projet de paroisse ouverte sur la cité. Il vise à créer du lien entre les générations et à présenter des thèmes spirituels avec humour et profondeur.
Comment est née cette idée dans l’Église protestante unie de Tarbes ?
L’idée vient de la conjugaison de deux éléments : la demande du Conseil presbytéral de créer une animation originale et spirituelle à l’occasion d’une vacance pastorale et la compétence théâtrale de l’animatrice, Agnès de Tienda, membre active de la paroisse.
Comment se déroulent les réunions ?
Il y a d’abord plusieurs réunions en amont de l’équipe ressource, des ateliers de créations costumes et décors et, sur environ deux mois, des répétitions hebdomadaires, individuelles et collectives.
Quels sont les moyens nécessaires pour ce groupe ?
Beaucoup de temps, d’attentions, d ’ énergie , de flexibilité du calendrier et au final un quasi-autofinancement du projet via des dons libres et, au bout, beaucoup de joie !
Quelles conséquences ce groupe a eu pour la vie paroissiale ?
Le projet a eu un impact multiple. En tout, sur quatre ans, le groupe a créé six spectacles originaux, présentés sous le nom générique « Parole de Dieu, paroles des hommes » et composés chacun d’une dizaine de sketches. Par exemple : des sketchs comiques, des scènes bibliques, des moments chantés , et notamment un monologue de l’épouse de Luther à l’occasion des 500 ans de la Réforme. Cela a permis de souder les comédiens et leurs publics . D’autant que certains spectacles ont été présentés dans différents consistoires de la région Sud-Ouest. De plus, le bouche à oreille et la communication ont permis d’accueillir un public plus vaste que les membres de l’ÉPUdF. Nous pensons avoir atteint notre but de nourrir notre aujourd’hui, d’interroger nos croyances et nos habitudes, pour que s’élargisse notre regard, sourire à l’œil et joie dans le cœur !
Quels échos pour la vie personnelle ?
Pour les participants, c’est l’occasion d ’apprendre des techniques d ’ex pression et de gagner en confiance en soi et en aisance. À cela s’ajoute un enrichissement mutuel et vivifiant pour une œuvre commune et une fierté de participer en équipe à un projet que le public aime et soutient.