En septembre dernier, l’Église de Melle-Celles a fusionné avec celle de Saint-Maixent-Souvigné. Nicolas Geoffroy a désormais la charge de deux grands territoires ruraux du Sud-Deux-Sèvres, d’une bonne demi-douzaine de lieux de culte et d’un grand nombre de personnes âgées et/ou distancées.
Des appels en augmentation
Qui n’a pas le téléphone ? À notre connaissance, personne. Ce mode d’échange a le grand avantage d’être simple, gratuit, et de ne pas exclure ceux qui ne disposent pas d’Internet, de WhatsApp, de Zoom… et autres systèmes sophistiqués de visioconférence.
Rapidement, les paroissiens du bout du fil ont augmenté. Les éloignés sont devenus de vrais « fidèles ». Ce moment d’Église se décline ainsi : accueil, présentations, nouvelles pendant dix minutes – une « causette » très appréciée des isolés – recueil des intentions de prière ; lecture par le pasteur ou le laïc d’un court passage biblique, petite méditation de 7-8 minutes, prière, et à nouveau, si on le veut, « causette ».
Le discret « bip »
Lorsqu’il a été possible de reprendre le chemin des temples, les habitués du dimanche matin ont ressenti comme un vide : ce moment de partage leur manquait. Il a donc été décidé de le pérenniser, en déplaçant le créneau au samedi en fin d’après-midi.
Nous avons appris à reconnaître les voix des invisibles, sans frustration […]