Pourrons-nous fêter normalement Noël en Église ou avec nos proches ? Nous ne le savons pas encore. « À chaque jour suffit sa peine » (Mt 6,34) est une maxime sage pour aujourd’hui, à vivre dans la confiance, dans la foi que Dieu nous accompagne jour après jour.

À Noël, puissions-nous ouvrir nos cœurs à la joie et à l’émerveillement, les ouvrir encore plus grand pour un temps oublier tout le reste et accueillir la bonne nouvelle de Noël. Bonne nouvelle car la naissance de Jésus nous rappelle le début de son histoire, sa venue au monde et plus encore l’avènement de ce petit Dieu au beau milieu de notre humanité dans une perspective de salut.

Oh, la réalité n’était pas non plus flambante à l’époque ! Une occupation romaine, un roi tyrannique, un aubergiste assez peu soucieux du sort de cette femme enceinte, mais la mettant quand même à l’abri, comme il le peut.

Je crois que je ressemble de temps à autre à cet aubergiste… Une demi-mesure dans ma relation aux autres ; j’ai tant à faire, à penser, à gérer. Malgré tout surgit l’extraordinaire […]