Les études

Le pasteur est un protestant, de naissance ou d’adoption, qui soudainement ou progressivement, s’est senti appelé à devenir pasteur.
Il est un théologien, capable d’interpréter les Écritures. Durant ses quatre premières années d’études, il a appris le grec et l’hébreu bibliques, s’est immergé dans l’exégèse, la théologie pratique, l’histoire de l’Église, la dogmatique, etc. Il a ainsi acquis des connaissances et a pris le recul nécessaire à l’exercice du ministère. Il est un accompagnateur spirituel, formé à cette pratique, par des cours de théologie pratique ou l’analyse de verbatim de visites. Il s’est exercé à la prise de parole, l’animation de groupes, etc.

Les stages

Le futur pasteur connaît la vie paroissiale, dans laquelle il s’est investi avant ses études. En licence, il a participé à un bref stage dans un lieu ecclésial (une paroisse, une aumônerie, un service de la FPF, etc.).
Une suffragance d’été rémunérée, encouragée, mais facultative, lui a permis d’expérimenter le ministère pastoral.
En 5e année d’études, il a suivi un stage, pendant dix mois, auprès d’un pasteur accompagnateur.
Il a ainsi observé, « fait avec » puis « fait sous le regard de l’accompagnateur ».
Une semaine par mois, avec les autres étudiants en master de théologie appliquée, il a partagé ses expériences, réfléchi à sa pratique, échangé avec des responsables de l’Église (présidente du Conseil national, responsables de services nationaux, président.e de Conseil régional, etc.). Il a poursuivi sa formation en accompagnement pastoral, animation biblique, prévention et gestion de conflits, etc.

Le proposanat

Durant ses deux années du proposanat, il a exercé son ministère en pleine responsabilité. Il a, peu à peu, confronté sa conception du ministère avec la réalité d’une Église locale.
Il a été membre de droit du Conseil presbytéral, invité à son bureau, délégué au Synode régional. Il a également bénéficié d’un accompagnement personnel dédié.
Quatre sessions d’une semaine lui ont permis de parfaire sa formation pratique et d’échanger, avec ses « pairs », sur son début de ministère.
Après la validation de son proposanat, l’ordination – reconnaissance de son ministère – a été célébrée.
Puis il a été inscrit au rôle des pasteurs et invité au Synode national suivant.
Ce chemin ne s’arrête heureusement pas. Le jeune pasteur est invité à poursuivre sa formation théologique, humaine et spirituelle, n’oubliant pas que, comme l’écrivait Jean Calvin : « La dignité et autorité des pasteurs n’est pas attribuée à leur personne, mais au ministère ou office auquel ils sont constitués ou, plus clairement encore, à la Parole de Dieu, à l’administration de laquelle ils sont appelés ».