Pourquoi y en a-t-il, et non des moindres, qui sont pires que le vulgum pecus ? Ces questions n’ont rien à voir avec le salut par les œuvres. Elles ont quelque chose à voir avec le témoignage.
Disons-le d’emblée : cet article part d’une exaspération et d’une inquiétude croissantes. Le monde étant petit, et singulièrement celui sur lequel je vais me concentrer en particulier, il va falloir parler à mots couverts, déguiser des situations pour contourner « toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé » puisque celle-ci ne sera pas fortuite.
Fréquentant le protestantisme français, et cela de manière relativement active, j’y trouve des gens ordinaires, des gens surprenants, des gens admirables, et des gens surprenants par des aspects admirables alors que je les croyais ordinaires. Il faudrait écrire sur ceux-là : ils renouvellent l’appétit de vivre, ils alimentent l’espérance, ils nous donnent envie de devenir meilleurs, ils nous tirent vers le haut, ils embellissent l’Église. Gloire et reconnaissance à Dieu pour ces êtres lumineux qui le sont dans l’épreuve ou même sans épreuves, et qui font de ce monde gris ou noir un monde plein de riches couleurs.
En revanche, ce qui me plonge dans une révolte et une détresse grandissantes, c’est de constater que […]