Quel est le bilan de l’été ?

La préparation des camps d’été a été compliquée, car jusqu’à trois semaines avant les camps, nous ne savions pas s’ils pourraient avoir lieu ni dans quelles conditions. Nous avons donc organisé des camps plus courts (pas plus de 15 jours), limités en nombre (pas plus de 50 personnes) et proches du territoire habituel (au sein de la région administrative). Les camps ont donc été plus facilement installés. Le défi pour cet été résidait dans le respect du protocole sanitaire. Le « national » a préparé des outils pour déplacer les habitudes bien ancrées… Au total, il y a eu 130 camps vécus (au lieu de 170 habituellement). Tout s’est très bien passé, partout. Les camps ont été un moyen très efficace de sortir les enfants de l’anxiété ambiante liée à la pandémie et au confinement.

Comment le lien a-t-il été travaillé pendant le confinement et après ?

Le « national » a envoyé une newsletter hebdomadaire aux responsables 6 Jeunesse de mars à fin juin, pour garder le lien et donner des idées de ce qu’ils pourraient faire. Sur le terrain, la question a été de faire vivre le lien au-delà d’un rassemblement autour des tentes. Cet été des camps numériques ont vu le jour. C’est une expérience mise en place par des responsables qui ont rassemblé les jeunes par visioconférences ou sur des plateformes de jeu.

Comment se passe la rentrée ?

Elle s’effectue à la même période que la rentrée des classes, avec en général une sortie fin septembre. Les protocoles pour les sorties à la journée ou avec nuitées seront respectés. Septembre est le mois des forums des associations et des inscriptions. C’est aussi le moment du renouvellement des équipes de responsables. La durée d’engagement a baissé, elle est environ de 2,5 années. Nous sommes donc sans cesse à la recherche de responsables, en plus des jeunes qui ont grandi dans le scoutisme, afin de répondre à la demande des inscriptions ou de constitution de nouvelles unités.

Les scouts ont-ils le vent en poupe ?

Oui, avec leur slogan Grandir et faire grandir, le mouvement colle aux aspirations actuelles de vie plus près de la nature avec ce que l’on trouve, de vie en collectivité, avec Jésus (50 % des scouts sont de familles protestantes), d’apprentissage de savoir-faire et savoir-être. La pédagogie de coéducation, avec des apprentissages par le partage d’expériences, fonctionne très bien. Il est complémentaire de l’école et de la famille. Faire l’expérience du scoutisme, c’est grandir activement en faisant des expériences humaines inoubliables, c’est apprendre à s’engager (par exemple avec la promesse faite autour de huit ans) et c’est aussi être soi, car chez les scouts on apprend sans évaluation des compétences.

Un message à faire passer ?

Rejoignez l’association, en tant que responsable ou jeune scout : c’est toujours une aventure extraordinaire pour grandir positivement ! Renseignements sur le site : https://eeudf.org/