Là-bas pas de badge d’accréditation ni de couloirs diplomatiques, mais simplement une cinquantaine de personnes venues prier, débattre, chanter et chercher comment la foi peut aider à tenir debout dans un monde en crise. Une journée portée par A Rocha et le SEL pour rappeler que justice écologique et justice sociale ne sont pas deux combats séparés, mais les deux faces d’une même urgence.

D’emblée, le pasteur Thomas Poëtte plante le décor. Sa prière d’ouverture – « Seigneur, inspire-nous pour comprendre les problématiques qui touchent notre monde, et nous engager dans ce monde que tu aimes tant » – donne l’élan spirituel de la journée.

Depuis 2023, A Rocha et le SEL travaillent côte à côte pour sensibiliser les Églises à ces enjeux. Une initiative née au Centre évangélique, qui fait écho à la démarche Église verte, présentée ce jour-là par Hélène Neyrat.

Dans son discours introductif, le directeur général du SEL, David Alonso, ancre cette problématique dans une dimension concrète. Il décrit un monde où « appauvrissement des sols, biodiversité fragilisée, climat de moins en moins favorable, événements météorologiques extrêmes » aggravent chaque jour la vie des populations les plus pauvres. D’où la volonté, dit-il, « d’unir nos efforts pour donner un appui biblique et théologique au soin de la création », mobiliser les […]