L’objectif premier de l’aumônerie d’hôpital est d’apporter du soutien et du réconfort aux personnes hospitalisées. La maladie est une épreuve. Quelle que soit sa raison, l’hospitalisation représente une coupure dans la vie, et on ne rentre pas chez soi comme on en est parti. L’écoute d’un aumônier, ou d’une autre personne de confiance, peut aider à retrouver le fil de son existence et aller de l’avant.
Un travail d’équipe
Être écouté fait du bien à l’âme. Dans la relation écoutant-écouté, chacun se révèle d’une manière nouvelle. La rencontre avec les malades me stimule à travailler mes aptitudes à l’écoute et ce ministère devient donc aussi un chemin d’apprentissage pour moi.
La place des aumôniers est plus ou moins reconnue, et plus ou moins aisée, selon les établissements et même selon les services et les soignants. L’aumônier d’hôpital est à la fois agent public et ministre du culte, neutre et confessant. C’est un travail d’équilibre où discrétion et disponibilité sont les maîtres-mots. En écoutant les personnes, en accueillant leurs récits, leurs joies et leurs soucis, nous leur donnons l’occasion de se dire en tant qu’être humain, et pas juste en tant que porteur de symptômes.
La santé n’est pas juste une affaire de médecins et de ce que rembourse la Sécurité sociale. Tout l’environnement influe sur notre état de santé. La santé mentale, en particulier chez les personnes qui […]