Chaque année l’association forme plusieurs dizaines de bénévoles accompagnants la fin de vie, une condition nécessaire à un accompagnement de qualité mais aussi une grande responsabilité pour l’association. Sa présidente Marie Quinquis témoigne. 

L’originalité de notre bénévolat tient au fait que nous dépendons de la loi du 9 juin 1999 sur les soins palliatifs qui prévoit dans son article 10 et dans on décret d’application du 4 octobre 2004 que « L’association assure la sélection, la formation adaptée à l’activité de l’association au sein de l’établissement et le soutien continu des bénévoles. Elle s’assure du bon fonctionnement de l’équipe des bénévoles et organise son encadrement ». La loi est donc très claire : nous sommes dans l’accompagnement de  la fin de vie, au cœur de l’homme et cela induit de notre part une grande responsabilité dans cette rencontre unique, singulière, essentielle.

Une formation gage accompagnement harmonieux

Nous œuvrons dans la gratuité, mais non dans l’amateurisme. De plus, nous avons un besoin pressant de bénévoles mais nous sommes responsables d’eux, sur le plan de l’équilibre, gage d’un accompagnement harmonieux. Nous avons donc mis en place une formation initiale qui s’étend sur huit mois à raison d’un module par mois (vendredi soir et samedi). Cette formation s’appuie sur trois axes : l’association – l’accompagné – l’accompagnant. Elle nous permet, après deux entretiens de sélection auprès de deux responsables de l’association, de nous confronter à notre projet, de mettre à jour nos forces et de mieux connaitre […]