En ouverture, Emmanuelle Seyboldt a ces mots « Entre l’autre et moi, le fil qui coud délicatement la relation, c’est la parole ». La parole, sous quelque forme que ce soit, a circulé librement au cours de ces deux journées.
Paroles porteuses de sens de Jean FURTOS en réponse à cette interpellation « Quelle relation avec mon prochain en situation de précarité ? »
Discussion avec un homme passionnant qui parle de bonne précarité, solidarité et fraternité, source d’une triple confiance : confiance en soi, en l’autre et en l’avenir ; de mauvaise précarité, avoir peu et avoir peur de perdre, entrainant un effondrement de la triple confiance ; du syndrome de l’auto exclusion où celui qui a peur s’exclue pour ne pas souffrir et du grand temps. Ce grand temps, celui de la rencontre où le temps n’existe plus : « Le Chronos transformé par le Kairos » !
Paroles échangées pour interroger, en ateliers, la rencontre avec l’autre qui frappe à notre porte et questionner l’engagement et ses limites auprès de ceux que l’on accompagne, allant même jusqu’à se demander si on doit les accompagner, les assister ou les aider à se réinsérer… De riches échanges auxquels, bien évidemment, nous n’avons pas mis un point final.
Parole donnée, lors de la table ronde à ces trois femmes Aurélie El Hassak Marzorati, Marie Orcel et Valérie Rodriguez témoignant, au regard de leur engagement de terrain, de l’impact de la pandémie sur le lien social. Un objectif : garder une connexion avec le plus grand nombre. Des mots : mobilisation, solidarité, générosité, inventivité, engagement, nouvelles capacités d’organisation, reconnaissance … une traversée certes difficile mais qui a révélé des ressources sur lesquelles pour certaines on peut […]