Comment évolue le Réseau Familles, handicap et Église inclusive ?
Ce réseau, c’est aujourd’hui 31 Églises locales ou personnes qui ont expressément demandé à être adhérents ou membres. Ce n’est pas un engagement comme pour « Église verte », ni un label, mais une mise en route vers une Église plus inclusive. Pour les personnes, c’est s’engager à sensibiliser à cette cause dans leur Église locale.
Ce réseau s’active de plusieurs façons. Parfois, une Église locale m’écrit avec une question précise (sécurité, bâtiments…). J’envoie un mail à tout le réseau, et cette Église bénéficie de toutes les informations de ceux qui ont déjà été confrontés à cette question. C’est un réseau d’entraide. Et puis, une fois par an ou presque, nous proposons un week-end où peuvent se réunir les membres du réseau et d’autres. Les familles viennent avec leur proche handicapé, des personnes viennent pour elles-mêmes, des pasteurs collectent des idées… Le précédent week-end portait sur la place de la musique dans la spiritualité des personnes en situation de handicap. Un grand moment, très inspirant pour tous, d’où sont sorties des idées à la fois simples et intéressantes, des réponses à différentes formes du handicap, visible ou invisible. Et souvent, on constate qu’il faut juste penser à changer de petites choses.
C’est un travail fait au-delà du cercle de la Fondation John Bost, pour les paroisses ?
Oui, et si l’EPUdF décidait d’y consacrer des moyens, elle aurait un chargé de mission sur la question. Il y a un vrai besoin… Pour le précédent week-end, à Dourdan, nous avons communiqué avec toutes les Églises locales situées à moins de deux heures de voiture. Le lieu est chaque fois différent, pour que les Églises et les personnes concernées puissent nous rejoindre facilement. Mais il n’est pas facile de […]