Tous les deux mois (sauf durant l’été), les rédacteurs de neuf titres de la presse régionale protestante se réunissent. Cette équipe de choc est appelée le pool. Les réunions ont lieu à Paris sur deux jours, sauf en fin d’année scolaire où les rédacteurs se donnent rendez-vous dans une ville d’un des titres durant trois jours. Cette année, c’est le PO qui recevait à Cognac, les 22, 23 et 24 mai.
Les journées sont studieuses, car l’ordre du jour est toujours chargé. C’est là que sont décidés les thèmes des dossiers. Ces derniers y sont préparés bien en amont. Par exemple en mai, le pool a travaillé sur ceux de février et mars 2020. Le rédacteur responsable du dossier arrive avec les réflexions de son comité de rédaction et des propositions d’articles. Ensuite, le débat est ouvert, chacun s’exprime librement. Les idées fusent, certaines sont retenues, d’autres sont oubliées illico. Le plus dur sera de trouver un angle au dossier. Une phrase affirmative avec un seul verbe. Pas si simple ! Ensuite, chaque article est défini avec un nombre de signes, un référent et un auteur à solliciter. Deux heures plus tard, le dossier est bouclé. C’est au cours de ces réunions que sont mis sur la table les sujets pour les pages que l’on appelle «communes». Chaque rédacteur est responsable d’une de ces pages, mais chacun apporte ses suggestions d’articles. Ensuite, le responsable écrit ou passe la commande à un contributeur.
Et détente conseillée
À Cognac donc, le Conseil presbytéral avait aimablement mis sa salle Élisa à la disposition du pool. Durant ces trois jours en région, une formation ou un temps récréatif est prévu. Dans cette ville connue pour son eau-de-vie du même nom, le pool a visité, devinez quoi ? Une cave avec dégustation à l’appui. Un petit tour au laboratoire d’œnologie de Christian Lacroix, trésorier du Conseil régional et président de l’Église de Cognac, a complété les connaissances des uns et des autres sur l’élaboration du fameux Cognac. Le temps clément a également permis de découvrir la ville avec ses bords de Charente, son château, ses rues piétonnes, sa place François 1er où l’on a pu apprendre que l’illustre roi avait vu le jour dans cette jolie petite ville.