En ce printemps bien avancé, en cette fin d’hibernation contrainte, nous assistons à un réveil politique tous azimuts : disputes sur des airs connus, dans un pays qui n’est pourtant plus le même… et nous ne savons pas encore à quel point.
Plus le même, non parce qu’une indéfectible solidarité, ou un inépuisable respect pour la planète, présente et à venir, nous auraient gagnés… mais parce que notre pays, notre nation, une partie de sa population se retrouvent aujourd’hui – mais l’entendons-nous, le voyons nous ? – violemment appauvris et précarisés.
Les plus installés d’entre nous ne tangueront pas trop, munis d’une histoire, de compétences, d’économies et de quelques certitudes. Mais beaucoup de ceux qui font leurs premiers pas autonomes dans la vie auront été bousculés, et parfois balayés par ce tsunami économique qui affectera sûrement aussi leur confiance dans le monde qui les a fait naître.
Les uns pensent à leurs vacances qui approchent, quand les autres ne savent plus ce que veut dire […]