Si les réalités diffèrent, la reconnaissance étatique et la cohésion des réformés sont les ingrédients de la pérennité.
Ils sont un peu plus de 20 000 en Valais (6 %), plus de 40 000 sur Fribourg (13 %), et près de 8 000 dans le canton du Jura (9 %). Sur ces trois terres de tradition catholique, les réformés sont minoritaires. Ils n’en sont pas moins vaillants. La reconnaissance étatique qui les dresse au même rang que leur grande sœur catholique est un gage de légitimité dont les trois institutions sont conscientes. Par ailleurs, elles profitent du chemin tracé par l’Eglise catholique pour s’assurer une visibilité.
«Nous nous serrons les coudes et nous avançons ensemble», affirme Gilles Cavin, pasteur à Sierre et vice-président du Conseil synodal de l’Eglise réformée évangélique du Valais (EREV), qui résume ainsi la réalité des Eglises réformées minoritaires des […]