Alain Olivès n’a pas toujours été pasteur… Après vingt ans de travail social, il reprend un ministère pastoral. Lui qui a circulé dans les régions, il est arrivé, il y a six ans, comme proposant au Puy pour un dernier ministère avant la retraite.
Le Puy-en-Velay, cité mariale s’il en est, accueille ce pasteur en couple « mixte » prêt à partager un vrai œcuménisme familial ; et ce qu’il appelle les clins d’œil de Dieu jalonnent son ministère. Quelques-uns furent un peu particuliers : Alain est arrivé et repart à peu près en même temps que l’évêque du Puy, Luc Crépy ; cette amitié renforcera les partenariats et multipliera les réflexions et des relations ouvertes. Pierre, le chargé de mission régional qui l’avait reçu à son arrivée au Puy avait connu son père en Algérie. Andréas Braun, alors président du consistoire l’avait accueilli comme proposant, lui son seul ancien stagiaire en paroisse, sympathique inversion des rôles !
Des rencontres et expériences variées
Au fil de ses expériences, il a fait de nombreuses rencontres dont il parle avec joie : vie en communauté contemplative, militances alternatives, partage avec des collègues de tous âges, ministères à fort intérêt diaconal, rural et œcuménique, un parcours à la fois conventionnel et divers, toujours nouveau et toujours plus riche.
Dans notre région, il retrouve des partenaires anciens de chaque étape de sa vie. Il se plaît à souligner cet humour de Dieu qui l’accompagne, le suit et l’amuse. Des gens d’un peu partout se sont retrouvés avec lui dans cette région : Benoît de la communauté de Caulmont, Miriam de la Fédération de l’Entraide protestante… et tant d’autres qu’il nomme avec le sourire et une anecdote.
Oui, Alain a été un pasteur heureux au Puy ; lors des synodes, il est souvent questeur, ce qui lui permet de bouger (distribution de documents), de plaisanter doucement avec les collègues… en bref de jouer d’une personnalité joviale !
Un ministère sous forme de cadeau
Une anecdote parmi d’autres : lors du confinement empêchant les célébrations de Pâques, il a même réussi à faire sonner les cloches (inexistantes) de son temple. En ouvrant grand les portes, en montant au plus fort la sono, les protestants du Puy-en-Velay ont ainsi pu participer activement et œcuméniquement au concert de toutes les cloches de nos Églises (on peut dire de l’Église !).
Promenades et œcuménisme, présence d’un Dieu plein d’un humour partagé, ont été les plus grandes joies de cette période, Alain et Christine repartent, fermant une boucle dont Alain dit « c’est cadeau ».