Dans son commentaire du « Magnificat » de 1520, Martin Luther insiste sur l’humilité de Marie et l’acceptation confiante d’une parole bouleversante liée à la promesse d’une alliance nouvelle.

Luther écrit : « La douce vierge… ne s’est glorifiée ni de sa virginité, ni de son humilité, mais du seul regard de la grâce divine… ce n’est pas sa personne qu’il faut louer, mais le regard de Dieu. » Ainsi la reconnaissance du croyant pour la mère de Dieu, ne doit pas détourner son regard du Fils de Dieu.

Pour le protestantisme, Marie n’est pas une figure centrale de l’Eglise pour intercéder auprès de Dieu. Elle porte cependant en son sein, une réalité unique qui la dépasse, une promesse qui l’enveloppe et l’appelle à découvrir son fils sous un nouveau regard.

Marie « Mère de Jésus »

En 431, le Concile œcuménique d’Ephèse proclame Marie « Mère de Dieu » car à cette époque, une recherche prédomine, celle de l’identité de […]