29 hommes majeurs, originaires du Moyen Orient, avaient été dirigés vers Lacaune à l’automne 2015. C’était alors constitué un collectif (le CARVI), notamment autour des églises, qui avait pris en charge les obligations des Centres d’Accueil et d’orientation (CAO) pour un accompagnement social, sanitaire et administratif (démarches de demande d’asile notamment). Ce groupe de réfugiés ayant été dispersé, le CARVI a été sollicité après l’arrivée à Lacaune de jeunes filles mineures, pour lesquelles il pouvait se consacrer principalement l’apprentissage du français.
Actions groupées
Après l’arrivée de nouveaux réfugiés dans des communes de l’agglomération albigeoise, les responsables du diaconat d’Albi ont rencontré les autorités publiques (maire d’Albi, directeur départemental de de la cohésion sociale) : AIDER (association du diaconat) a voulu montrer qu’il y avait des personnes capables de s’engager, ne serait-ce que par des actions même modestes pour aider les réfugiés. C’est en ce sens que le DDCSPP a également sollicité les associations pour un accompagnement des étrangers (dans les commerces, chez le médecin, etc…). Cette réunion, en s’appuyant sur des expériences passées ou en cours, a dégagé la nécessité de privilégier les actions groupées et coordonnées plutôt que des actions individuelles qui peuvent se révéler très lourdes. De plus, le nécessaire partage des informations sur les demandes permet d’être plus efficace dans la recherche de compétences pour y répondre.