Maryse Berni, présidente du groupe local de la Cimade, accueille et rappelle le rôle de la Cimade par la présentation de quatre courts métrages sur l’immigration. La réalisatrice Manuela Frésil excusée, un proche, Daniel commente l’esprit du film et le choix de l’affiche de présentation. La réalisatrice, en filmant les enfants de dos au bord du lac face aux flots et à la montagne, a voulu montrer les sentiers qu’ils ont dû franchir pour atteindre ce lieu d’exil, Annecy. Pourquoi ce titre ? Le présentateur renvoie la nombreuse assistance vers la Bible et le texte de Mathieu 13 sur la parabole : pas de bon grain sans mauvaise herbe… Faut-il séparer les migrants utiles et renvoyer ceux qui ne le sont pas ? Telle est la question posée pour lancer ce film !
Une leçon et une force de vie
Manuela Frésil, réalisatrice et philosophe de formation, rencontre en 2015 les familles qui vivent à la rue à Annecy et filme durant une année les enfants qui vivent là leurs vies d’enfants. Elle commence dans un centre d’accueil qui domine le lac, où les enfants s’épanouissent dans un cadre agréable. Brutalement, ce centre est fermé par le préfet, les familles sont temporairement et très précairement hébergées, soit dans des centres d’urgence, soit dans la rue. Le film présente le quotidien de ces enfants, avec leurs questions sur ce qu’ils comprennent de cette situation. Mais, ils continuent de fréquenter l’école, de faire leurs devoirs et de […]