J’ai souvent entendu une chanson interprétée par un certain Rino Tossi (ou un nom comme ça) qui dit : « Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel, avec des jouets par milliers, n’oublie pas mon petit soulier… ». Alors, je t’en prie, cher Papa Noël, ne descends pas du ciel pour moi, ça n’en vaut pas la peine et je vais te dire pourquoi.
Je crois savoir qu’il y a de plus en plus d’enfants maltraités dans le monde, notamment dans ces pays où il y a la guerre, pour des questions religieuses (souvent), à moins que ce ne soit pour des raisons financières, ce qui est parfois, hélas, la même chose car il paraît que certaines Églises n’ont jamais été aussi riches !
Moi, je n’y comprends rien, car je suis sûrement trop bête pour discerner les raisons qui font qu’on exploite des enfants afin qu’ils puissent se nourrir… un peu. En plus, ils n’ont même pas le droit d’aller à l’école pour apprendre à lire, à écrire, à compter, pour découvrir des choses sur les autres et sur eux-mêmes, pour s’instruire quoi !
Je me pose donc la question de savoir pourquoi, au lieu de parcourir la planète à grands frais pour distribuer des jouets de valeur considérable qui ne servent pas à grand-chose d’utile, tu ne te préoccupes pas de leur avenir, à ces enfants, de leur vie à venir qui est en fait leur survie et celle de leur famille ?
Même si j’entends autour de moi des gens qui rouspètent parce qu’ils s’estiment défavorisés, je pense qu’il ne faut pas être indifférent à la misère de ces enfants. Alors, avec l’argent des cadeaux que tu avais prévu de m’offrir, je te demande d’acheter, pour les adultes, des joujoux qui enseignent la sagesse et l’amour des autres. Il te faut en prévoir pas mal car il y a en ce moment dans le monde, et donc parmi nous, un gros potentiel pour ce genre d’articles !
Je crois que les intellectuels appellent ça l’altruisme mais moi je préfère dire que c’est « le contraire de ne penser qu’à soi », c’est plus compréhensible pour tout un chacun. Je compte vraiment sur toi, mon cher papa… de Noël.