Le virus « court » sur la totalité de la terre. Le monde entier a été plus ou moins confiné et chacun espère en une sortie rapide de cette pandémie. Mais, après une première période au cours de laquelle le pic de l’épidémie n’a cessé de progresser, il faut maintenant attendre une période tout aussi longue pour voir s’arrêter la diffusion du virus et ensuite constater la baisse de sa virulence. Comme Noé après le déluge (Genèse 7,24 – 8,12), les scientifiques lancent des tests pour évaluer la faisabilité d’une sortie progressive de la crise sanitaire. Pour Noé, le signe que les choses allaient dans le bon sens fut une jeune feuille d’olivier dans le bec de la colombe. La vie, végétale, allait permettre à l’espèce humaine de vivre à nouveau sur la terre.
Par la force des choses, le confinement a stoppé un grand nombre de pollueurs, et nous avons tous pu voir ces images des grandes villes libérées de leur brouillard de pollution, ces animaux s’aventurant dans des espaces autrefois réquisitionnés par l’activité humaine, etc…
La jeune feuille d’olivier est le signe de la vie qui renaît après l’inondation totale.
Au matin de Pâques, la présence du ressuscité est le signe de la vie plus forte que la mort. La Bonne Nouvelle transmise par Dieu et dont nous lisons la trace dans les livres de la Bible, cette Bonne Nouvelle est toujours en direction de la vie.
C’est le projet de Dieu, toujours actualisé, toujours d’actualité.
Que cette espérance soit notre force pour résister aux fléaux des pollueurs et aux agissements destructeurs de ceux qui accaparent la terre dans la seule optique de profits financiers.
Christ est ressuscité : puissions-nous porter cette Bonne Nouvelle au monde avec toute la combativité que nous donne sa promesse de vie.