June est arrivée à Toulouse en juillet. Elle est née et a effectué ses études en Corée du Sud.

Rapidement, June s’est orientée vers des études de théologie non pas pour devenir pasteure mais pour répondre aux nombreuses questions qu’elle se posait sur les écritures. De père non croyant qui s’est converti au christianisme et de mère protestante, June a grandi dans une Église presbytérienne de tendance évangélique. Elle se questionne et a du mal à comprendre les réponses données par son Église sur des sujets comme l’au-delà ou encore l’amour du Christ.

Vers une théologie réformée 

Pour obtenir des réponses, June décide d’aller à la source et étudie pendant quatre ans la théologie. Tout en cheminant, elle se rend compte que l’approche fondamentaliste de la théologie ne répond pas complètement à sa théologie. Elle rejoint une autre Église presbytérienne, fondée sur une théologie qui favorise la liberté d’interprétation et elle devient proposante. June reste quatre ans dans cette Église, accompagnée de deux autres proposants, de trois stagiaires et trois pasteurs. Elle s’occupe plus particulièrement de la catéchèse, des visites, et ce qui lui tient le plus à cœur, c’est le culte de l’aube. Tous les matins de l’année, à 5h30, ceux qui  le souhaitent se rassemblent au temple pour écouter le texte du jour et le méditer. June anime ce temps de prière quatre jours par semaine.

Vers l’Europe

En 2005, June quitte la Corée du Sud et part à l’aventure. Entre l’Angleterre et la France, elle choisit la France, malgré la barrière de la langue. Grâce à un accord entre la Presbyterian Church in the Republic of Korea et l’Église réformée, June s’investit dans la paroisse des Batignolles où elle est prédicatrice laïque. En parallèle, elle prend des cours de […]