L’idée est que les réformés, majoritairement, accentuent plus sur l’aspect de la grâce que sur l’aspect de la repentance. Ils justifient cela de la façon suivante :
– le baptême est le signe visible d’une grâce invisible. Être conscient pour y répondre n’est pas le critère ultime, puisque de toute façon la grâce de Dieu nous dépasse, nous précède et ne peut pas être “réalisée” même par quelqu’un de conscient et d’adulte ;
– le baptême de Jésus est autre que celui du baptême de Jean-Baptiste. Ce dernier ne prêchait que la repentance, accentuant sur une “baptême de mort du vieil homme, du péché” plus que comme un “baptême de naissance nouvelle”, comme l’a fait Jésus ;
– il y a trois histoires qui disent que des gens ont été baptisés avec toute leur famille (Ac 16:15 – Ac 18:8 – 1Co 1:16) ce qui sous-entend que tout le monde y passait à partir du moment où le chef de famille le décidait.
Outre les raisons classiques des baptistes et évangéliques, voilà comment […]