Sommes-nous libres croyants ? » L’individu croyant est-il en effet libre, dans la mesure où il prend le parti de l’existence de Dieu ? Et comment l’individu libre définit-il ce Dieu ? Quelle théologie construire pour considérer que la religion préserve la liberté individuelle ?
Nous commencerons ces journées Évangile et liberté avec le pasteur Christophe Cousinié qui pose la question de la liberté individuelle dans le cadre du dogme de la religion. En établissant ce cadre, comment le croyant qui adhère à la confession de foi de son Église garde-t-il son espace de liberté individuelle ?
Corinne Lanoir, bibliste, cherche à montrer que la lecture de l’Évangile est une source de libération, notamment pour les femmes des sociétés patriarcales en Amérique du Sud. L’approche de Michel Bertrand est celle d’un pasteur, connaisseur des rouages ecclésiaux et qui précise où se loge cette question de la liberté au niveau du fonctionnement presbytéro-synodal.
Le journal Réforme est représenté par son actuel directeur, Jean-Marie de Bourqueney, théologien et adepte de la théologie du process dans laquelle Dieu est considéré comme un Dieu en mouvement, une conception où la question de la liberté est centrale.
Le dimanche est accueillie Nathalie Leenhardt, longtemps directrice du même hebdomadaire, qui analyse la liberté de la presse.
Le pasteur James Woody et l’écrivain Michel Barlow concluent en démontrant que dans le cadre religieux du christianisme libéral l’individu peut totalement vivre sa liberté de penser sa théologie. C’est la pasteure de la paroisse de l’Oratoire (Paris) Agnès Adeline qui assure le culte du dimanche, où chacun·e est convié·e, sous réserve de la jauge.
Ces 54es journées sont encadrées par Pierre-Olivier Léchot, président du mouvement du protestantisme libéral qui préside aussi l’assemblée générale annuelle de l’association.