Quelles priorités pour la région Centre-Alpes-Rhône dans son désir de réforme et de renouveau ? Le conseil régional et l’équipe de rapporteurs, qu’il a nommée pour le synode du 22 au 24 novembre prochain, espèrent tout à la fois poursuivre la dynamique « souffle », initiée en 2022, et commencer à adapter ses structures et son fonctionnement. Une gageure, alors même que, à l’image de la vie du pays, les perspectives financières sont inquiétantes et que l’épuisement ou le désarroi prospèrent parmi les membres engagés. Mais que l’Église s’autorise à supprimer ou créer des instances, à faire évoluer ses ministères régionaux, à consolider peut-être le niveau consistorial, montre bien qu’elle n’est ni figée ni morte. Les nouveaux délégués, fraîchement élus, sauront aussi apporter un air frais à notre précieuse vie synodale.
Plus de soutien
Les documents synodaux attendus des trois rapporteurs, Esther Bosshardt, Fabienne Lecoanet et Marc Labarthe, sont loin d’être achevés au moment de la rédaction de cet article, mais, avec leur aide, nous pouvons déjà esquisser quelques éléments des réponses des Églises et de la feuille de route qu’ils proposeront. À l’image du processus synodal de 2022, les retours des questionnaires fournissent un état contrasté, quoique assez « vrai », de la vie locale, avec ses surcharges administratives et ses manques de présence pastorale, avec aussi ses résiliences et ses […]