Dans son message d’accueil, la présidente de région, Anne- Marie Feillens, a ouvert le synode en rappelant à chacun que ces trois jours de réflexion, d’échanges et de débats étaient l’affaire de tous, un travail à mener en commun. Le message a bien été reçu, car le synode que nous avons connu a été particulièrement vivant. Désaccords, attentes et projets ont été clairement exprimés, sous l’œil attentif du modérateur Andrew Rossiter, accompagné de Sylvie Samson et Jean Médilien.

Ne rien taire

Pour certains conseillers presbytéraux fraîchement élus, ce synode était leur premier. Ils auront donc découvert un lieu de parole apte à régler les problèmes. Après l’appel de l’aumônier Christophe Singer, la lecture de la Déclaration de foi et le message de la présidente de région, des prises de parole ont eu lieu au sujet de la façon dont la condamnation judiciaire d’un pasteur avait été traitée dans notre Église. Cette affaire a occupé une part non négligeable du synode, le samedi et le dimanche. Plusieurs prises de position ont été entendues, et chacun a pu exprimer ses opinions sur le sujet, afin d’analyser l’enchaînement des événements et d’en tirer les conclusions nécessaires pour traiter au mieux ce type d’affaires. Les discussions ont donné lieu à deux vœux, l’un incitant à former à l’utilisation de l’article 26 de la Constitution de l’EPUdF, et l’autre appelant à la promotion au sein des Églises de la Commission Reconnaissance et Réparation. Tous les deux ont été largement adoptés. Autre sujet de préoccupation, l’état des finances a été présenté par Muriel de Préval, la trésorière régionale, qui a ensuite appelé au vote du budget. Chacun a conscience des contraintes budgétaires, dans un contexte de restriction communément partagé bien au-delà de l’Église. Mais les prises de parole, ce sont aussi des annonces de projets, comme ceux d’Espérer pour le vivant, du Grand Kiff ou encore de l’Acat. Autant d’initiatives qui s’efforcent de prendre leur part du travail à mener pour […]