Le président russe Vladimir Poutine s’est fendu d’une nouvelle sortie marquante le lundi 26 mai en menaçant les entreprises occidentales qui demeurent en Russie et nuisent, d’après lui, aux intérêts du pays. Dans son viseur, on retrouve notamment de grosses entreprises technologiques américaines comme Microsoft ou Zoom, celles-ci ne fournissant à l’heure actuelle que des services bridés sur le territoire russe, comme on peut lire sur le site de BFM TV. « Nous devons les étrangler. Je suis complètement d’accord et je le dis sans hésitation« , a ainsi lâché l’ancien officier du KGB en réponse à un homme d’affaires espérant voir des restrictions imposées aux deux entreprises. À noter que plus d’une vingtaine de firmes françaises exerçaient encore leur activité normalement en Russie un an après le début du conflit, confirmait une étude de l’université de Yale aux États-Unis parue pour la première fois en février 2022 et mise à jour pour la dernière fois le 27 mai 2025.

Les entreprises qui ont quitté la Russie pas épargnées par Poutine

Outre les entreprises occidentales restées sur le sol russe avec des services limités, celles qui ont pris la poudre d’escampette au début du conflit opposant la Russie et l’Ukraine sont également ciblées par le patron du Kremlin. Ce dernier n’a que peu apprécié le départ pur et simple de toutes les enseignes McDonald’s en mai 2022, quelques mois seulement après l’offensive sur l’Ukraine, et avertit qu’un potentiel retour ne sera pas vu d’un bon œil. Il reproche notamment à la chaîne américaine de restauration rapide d’avoir « mis tout le monde dans une situation difficile« . « Ils sont partis, et maintenant, s’ils veulent revenir, sommes-nous censés leur dérouler le tapis ? Non, bien sûr que non« , a-t-il ainsi poursuivi.

Il dit regretter la fuite de nombreuses entreprises occidentales, jugeant leur avoir donné les outils pour prospérer sur le marché russe. « Nous n’avons expulsé personne… Nous avons offert les conditions les plus favorables pour qu’ils travaillent sur notre marché, et eux, ils essaient de nous étrangler« , a-t-il fustigé. Pour l’heure, aucune grande entreprise de l’Occident n’a manifesté la volonté de développer à nouveau son activité en territoire russe, malgré des déclarations contraires du patron du fonds souverain russe, Kirill Dmitriev.