Le psalmiste écrit : « Tu couronnes l’année de tes biens, et tes pas versent l’abondance. » (Psaume 65.11) C’est une douce espérance pour cette année qui entrouvre tout juste la porte. Une espérance que notre journal espère porter et vous transmettre, mois après mois. Une espérance qui se nourrit aussi de tous les signes de la Bonne Nouvelle que nous recevons à travers la vie de notre Église et de toutes les communautés dans notre région et au-delà.

Certains peuvent redouter cette nouvelle année : au fond, qu’apportera-t-elle de nouveau ? Au moment où j’écris ces lignes, la 5e vague (et je n’ai même pas besoin de préciser de quelle vague je parle…) frappe notre pays et le mois de décembre est incertain. La situation économique que vivent certains de nos proches – ou nous-mêmes, l’inquiétude pour la santé de nos proches – ou la nôtre, les épreuves dans les relations que traversent nos proches – ou nous-mêmes… autant de sujets d’inquiétudes que nous portons et face auxquels nous nous sentons parfois impuissants et démunis. En quoi, cette année nouvelle pourrait-elle être bonne, avec le cortège d’inquiétude qu’elle charrie ?

C’est vrai… chaque année s’ouvre avec son lot de mauvaises nouvelles et certains s’en désespèrent. Il ne s’agit pas de verser dans une espérance béate, mais d’oser accueillir ce que le présent apportera pour le vivre pleinement, sans redouter ce futur qui n’est pas encore là et ne viendra pas tel que nous l’imaginons. Oser se placer sous la confiance portée par la plume du psalmiste : Dieu couronne cette année nouvelle de ses biens !

Année bénie pour toutes et tous, pour chacune et pour chacun !