Dans le texte hébreu, la toute première lettre de la Bible est un beth. Elle «a la forme d’un carré ouvert vers l’avant, comme le C dans notre alphabet. La forme de la lettre nous apprend que le commencement absolu nous échappe, il ne nous est pas possible de savoir ce qu’il s’est passé avant la création, ni ce qui se passe au-dessus de la création, ni en dessous. En revanche, nous pouvons nous interroger sur ce qu’il s’est passé depuis le commencement du monde. Nous devons même l’écouter»: voilà l’une des réflexions – il y en a plus d’une demi-page pour le seul premier verset de la Genèse – rapportées par le pasteur et théologien Antoine Nouis dans son commentaire intégral verset par verset de la Bible.

Après deux tomes consacrés au Nouveau Testament, parus en 2018 chez Olivétan et Salvator, le volume consacré au Pentateuque, soit les cinq premiers livres de l’Ancien Testament, est disponible chez les mêmes éditeurs depuis la fin de l’an passé. L’entier du corpus […]