Par cette approche, Timothée Minard rééquilibre le débat autour de ce thème qui fait polémique depuis la montée des mouvements pentecôtistes et charismatiques qui ont mis en évidence la place des miracles et de la guérison divine dans la vie de l’Église et dans l’évangélisation de puissance, mais aussi face aux positions cessationistes.
Dans la première partie du livre (l’introduction), Timothée Minard relève 4 aspects du miracle : le signe qui renvoie à une réalité glorieuse; un acte hors de portée de l’être humain et donc d’origine divine; un acte qui émerveille, étonne et enfin un acte de puissance qui témoigne de la gloire de Dieu et de Christ. Fort de ces différents aspects, T.M. propose une synthèse en guise de définition provisoire : »selon la Bible, le miracle est un acte extraordinaire d’origine divine qui pousse l’observateur à tourner ses regards vers Dieu en signalant notamment sa puissance. » (p. 35).
Le chapitre 1 relève le miracle de la création à partir de certains psaumes et du livre de Job. On aurait effectivement tendance a passé trop vite sur ce point alors qu’il est fondamental pour le sujet qui nous occupe ; le chapitre 2 décrit les 10 plaies dans le livre de l’exode en tant que signes de la puissance miraculeuse de jugement ; le chapitre 3 traite des actes miraculeux de Moïse et des prophètes annonçant le déversement à venir du St Esprit à la pentecôte (cf. le prophète Joël) ; les 3 chapitres suivants (4 à 6) sont consacrés à la vie de Jésus et à ses miracles – le chapitre 6 étant une synthèse théologique et une explication sur ce que les actes de puissance de Jésus signifient pour […]

