Moïse a reçu une promesse de Dieu : « En tous lieux où je ferai rappeler mon Nom, je viendrai vers toi et je te bénirai (Ex 20.24) ». Ainsi, lorsqu’un sacrifice lui est offert, c’est Dieu qui vient. Chaque sacrifice actualise la rencontre entre Moise et Dieu au Sinaï (Ex 19.9) : « … Je vais venir jusqu’à toi dans l’épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et que, en toi aussi, il mette sa foi à jamais ».
Honorer Dieu
Lévitique 1 à 3 détaille trois sacrifices. Chacun est un repas. Il s’agit d’honorer Dieu et de vivre un temps de rencontre. L’Holocauste (ch.1) représente l’hospitalité suprême. Israël honore son Seigneur en offrant un repas auquel nul autre ne prend part (Lév 7.8). L’offrande végétale (ch.2), est un présent qui signifie que tout sacrifice est une marque de sujétion et un geste d’hommage. Partagée entre Dieu et les prêtres, elle réalise la communion parfaite qui résulte de la consommation d’une même nourriture. Cette offrande anticipe le repas eschatologique auxquels tous et toutes auront part dans un monde renouvelé.
Dans le Sacrifice de paix ou de communion (ch.3), Israël convie le Seigneur à partager un repas de fête. La victime est partagée entre Dieu, les prêtres, celui qui sacrifie et ses convives (7.23-34). Le Seigneur, à la place d’honneur, est servi en premier et reçoit les morceaux de choix. Il est clair que le sacrifice n’a pas pour but d’apaiser Dieu. On n’invite pas à sa table quelqu’un qui vous est hostile et si Dieu accepte l’invitation, c’est qu’il est bien disposé. Sa venue est bénédiction et vie.
Enlever les obstacles
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