L’enseignement de Jésus est une image qui parle d’autant mieux : bâtir sur le roc est une invitation à bâtir des relations solides, basées sur le Christ et ses Paroles de vie. Les secours destinés aux populations touchées par le tremblement de terre ne sont pas arrivés très vite parce que les pouvoirs politiques censés gérer la catastrophe sont trop préoccupés par eux-mêmes et peu soucieux de leurs concitoyens ?

Les catastrophes, désastres et autres guerres ont des conséquences qui sont encore plus lourdes lorsqu’elles se produisent là où les relations sont détériorées, malsaines, pourries. Et nous ? Quelle est la qualité de nos relations humaines ? Comment contribuons-nous, personnellement, à favoriser de bonnes relations humaines ?

L’appel de Jésus à « bâtir sur le roc » est le dernier point d’un long discours : le sermon sur la montagne. Jésus enseigne à ses disciples (et à la foule) la manière de vivre les un·e·s avec les autres et la manière de vivre soi-même en accord avec les convictions que Dieu suscite par sa confiance. Comme toujours, la lecture de la Bible nous renvoie à nous-mêmes et nous place devant Dieu pour mieux nous préparer à rencontrer les autres avec bienveillance et fraternité. 

Il me semble que l’actualité du monde nous place dans une urgence : celle de reprendre ces fondamentaux-là (ces fondements/ fondations).

En communauté et personnelle- ment, il nous faut relire l’enseignement du Christ pour mettre du sel* dans la fadeur d’un monde qui réduit tout au seul critère financier. Il nous faut relire l’enseignement du Christ pour apporter un peu de lumière* et éclairer toutes les zones d’ombre où sont relégués les indésirables et autres êtres dont on dénie l’existence.

Bâtir sur le roc de la Parole, pour pouvoir nous appuyer sur la fidélité de Dieu, voilà ce à quoi nous sommes appelés. Et c’est une Bonne Nouvelle au cœur de la réalité du monde.

* Mt 5,13-16.