On connaît les Béatitudes prononcées par le Christ dans son sermon sur la montagne : « Heureux les pauvres de cœur…. » Mais dans l’Ancien Testament, le livre de Qohélet délivre, lui aussi, un message pour goûter le bonheur dans cette vie présente.
Après avoir traqué impitoyablement tous les faux-semblants, les illusions trompeuses auxquelles les humains pourraient succomber, Qohélet résume en sept paroles ciselées comme des diamants, la quintessence de la sagesse qui permet de jouir de la vie, malgré notre finitude humaine. Oui, notre vie est pénible, nous sommes ignorants de notre avenir, écœurés par l’injustice du monde, par la course au profit, par l’impunité des puissants, nous pouvons être troublés par le fait que tous les hommes aient le même sort et que la vie soit si courte. Et pourtant, il est possible de prendre le parti de la vie.
Qohélet croit au bonheur. Il l’estime réalisable, à la portée de tous. Il nous en donne les clés.