Le livre de l’Ecclésiaste contient un passage qui touche au thème de l’entraide :
Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont un bon salaire de leur peine. Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! De même, si l’on se couche à deux, on a chaud ; mais celui qui est seul, comment se réchauffera-t-il ? Si quelqu’un maîtrise un (homme) seul, deux peuvent lui résister, la corde à trois brins ne se rompt pas vite. (4.9-12)
Un garde-fou face au péché
Ces paroles reflètent une expérience que nous pouvons tous faire ou observer : ensemble on est plus forts, on peut se secourir l’un l’autre à tour de rôle et parvenir à un résultat intéressant pour chacun (tirer un bon salaire de sa peine). L’aide et le soutien mutuels permettent d’autant mieux d’aller de l’avant que le monde est souvent hostile et froid. À l’inverse là où l’entraide est absente, le malheur menace en cas de problème. Tant que tout va bien, on peut avancer seul mais il faut être sûr d’être […]