Il n’y a pas d’offense, de faute, voire de trahison aussi grave que l’adultère que Dieu ne puisse pardonner. Et ce, même si cette faute a été commise plus d’une fois. Une belle confession du péché de la Réforme, celle de Jean Calvin, nous rappelle notre propension à réitérer le mal : « Nés dans l’esclavage du péché, enclins au mal, incapables par nous-mêmes de faire le bien, nous transgressons tous les jours et de plusieurs manières tes saints commandements, attirant sur nous, par ton juste jugement, la condamnation et la mort ». Si nous condamnions tel ou tel péché en le déclarant impardonnable, nous nous condamnerions nous-mêmes.
Ce que j’entends aussi derrière votre question, c’est : jusqu’à quand le conjoint trompé devra-t-il pardonner à son mari ou à sa femme adultère ? Jésus exhorte l’apôtre Pierre qui se trouvait déjà très généreux en envisageant de pardonner jusqu’à 7 fois à ne pas donner de limite à son […]